APPEL AUX JEUNES
– Témoins du Christ
Biographie →
Grande mystique du XIXème encore peu connue, Dina Belanger offre sa vie très jeune au Bon Dieu par un abandon confiant en sa miséricordieuse Bonté, abandon qui lui vaudra des grâces de choix. Femme de désir et grande amoureuse, elle sut puiser dans la Trinité la force de laisser faire Jésus dans tous les petits actes de la vie quotidienne et ce malgré la sécheresse du cœur. En 1922, elle renonce à une grande carrière de pianiste pour rentrer chez les religieuses de Jésus-Marie. Très vite la supérieure de sœur Marie Cécile de Rome (nom religieux de Dina) lui demande de mettre par écrit l’histoire de sa vie. Elle commence à l’âge de 26 ans la rédaction de 7 cahiers qu’elle intitule : Cantique d’action de grâces ou chant d’amour. Elle avouera à sa mort que ce fut l’acte qui lui avait le plus coûté dans sa vie. Durant son noviciat, elle expérimente l’union mystique avec la Trinité en étant absorbée dans l’intimité de chacune des trois personnes et reçoit la mission conjointe à celle des Trois de se donner, de se répandre et de rayonner à l’intérieur même de la Trinité. « Ma responsabilité est immense. Son poids ne m’accable pas parce que je ne suis rien et que ma foi est la foi de Jésus, mon espérance, l’espérance de Jésus, ma charité, la charité de Jésus. » Dina sait désormais que le salut de millions d’âmes est entre ses mains et que le moindre de ses mouvements devient d’une importance considérable pour la gloire de Dieu. « Je t’ai introduite dans ce Foyer Divin ma petite Moi-Même pour la plus grande gloire de mon Père et au profit des âmes. » Sa mission se dessine au fur et à mesure des années et elle comprend que cette immersion au sein de la Trinité a pour but de la transformer en mendiante d’amour pour toute l’humanité. Concrètement, elle doit répondre au désir de Dieu qui veut se donner aux âmes mais qui en trouve si peu pour répondre à son amour. Elle va donc chercher à Le consoler en Le rassasiant non seulement sur terre mais aussi au ciel : « Demandez et vous recevrez, eh bien ! au ciel, je serai une petite mendiante d’amour : la voilà ma mission ! et je la commence immédiatement. » Jusqu’à la fin de sa vie elle offre ses souffrances et ses joies pour que les hommes répondent au désir de Jésus. Aussi, pour que Celui-ci puisse trouver jouissance et repos dans son âme, Dina vit ses oraisons comme une ‘toile d’attente’ absolument immobile sur laquelle le Seigneur peint ses traits divins. Elle devient alors une âme réparatrice qui porte le monde avec Jésus, rend grâce au Père et donne de la joie dans l’Esprit-Saint. En 1929 les souffrances physiques et morales se font de plus en plus nombreuses, elle n’a plus de forces pour tenir le crayon et noter ce qui se passe dans son âme. Elle s’éteint le 4 septembre de sa trente-troisième année non sans avoir au préalable demandé des grâces pour toutes les sœurs qui l’entourent dans ses derniers moments.
Dates importantes →
30 avril 1897 : Naissance à Québec
25 mars 1908 : Jeudi Saint : Dina entend intérieurement la voix du Seigneur pour la première fois. Elle a 11 ans.
11 août 1921 : Entrée au noviciat des Religieuses de Jésus-Marie à Sillery (Québec)
25 janvier 1925 : Elle est plongée au sein même de la Trinité, sa vie en sera complétement transformée.
22 janvier 1927 : Elle reçoit les stigmates invisibles.
4 septembre 1929 : Décès après un an de profession.
20 mars 1993 : Béatification par le pape Jean-Paul II
CITATIONS →
« La joie parfaite ici-bas consiste à aimer Jésus et à le laisser faire. »
« Mon unique emploi c’est de le contempler et de lui dire : Jésus je t’aime, je t’aime, je t’aime ! »
« Si tu savais la joie que tu me causes en me laissant bien faire ! » Jésus à Dina
« Comment pourrais-je ne pas être joyeuse en présence de mon Dieu ! »
« La Trinité d’Amour cherche des âmes pour se donner à elle. »
CONGRÉGATION →
La congrégation des religieuses de Jésus-Marie :
Présente dans 28 pays, cette congrégation fut fondée à Lyon en 1818 par sainte Claudine Thévenet dans le but de venir en aide aux orphelins victimes de la révolution. Le désir premier de la fondatrice est de faire connaître et aimer Jésus et Marie par le moyen de l’éducation chrétienne. Les filles de cette congrégation œuvrent sous cette devise : « Loués soient à jamais Jésus et Marie ».
Biographie →
Concepción Cabrera, appelée Conchita, naît dans une famille mexicaine aisée et croyante ; elle est très vite attirée par l’amour de Jésus. A 21 ans elle se marie avec Francisco Armida, appelé Pancho.
C’est un mariage d’amour ; voici ce qu’en raconte Conchita : « Les fiançailles ne m’ont jamais préoccupée comme obstacle pouvant empêcher mon appartenance à Dieu. Il me semblait si facile d’unir les deux choses ! Quand j’allais me coucher et que je me trouvais seule, je pensais à Pancho, puis à l’Eucharistie… Mon père m’interrogea : est-ce que je voulais me marier ? Je lui répondis que oui, parce que j’aimais Pancho. Bien qu’il ne fût pas riche, je le préférais à tous les autres. Il était si bon ! Je le répète, jamais mon amour pour lui, plein de tendresse, ne m’a empêché d’aimer Dieu. Je l’aimais avec une grande simplicité, comme tout enveloppé dans mon amour pour Jésus. Je ne voyais pas pour moi d’autre chemin vers Dieu. » Neuf enfants naissent de cette union et font la joie de leurs parents.
Conchita frappe son entourage par sa douceur, sa gaité et l’amour qu’elle apporte à sa famille. Aux soins dont elle entoure son mari et ses enfants, elle joint une profonde vie intérieure, marquée par une intimité de plus en plus grande avec Jésus, si bien qu’elle déclare dans son Journal spirituel (la Cuenta de conciencia) : « Pour moi, vivre, c’est le Christ », et « Je dois reproduire en moi le Christ crucifié ». Mais ce n’est pas sans combats que la jeune femme se livre à l’amour de Jésus crucifié : « J’avais soif du divin, une soif ardente de Jésus mais je me sentais écrasée et comme perdue dans un chemin de foi obscure et sans espérance… Et le monde luttait pour m’entrainer et les créatures m’attiraient. »
Aux souffrances intérieures se joignent de lourdes épreuves : son mari Pancho meurt après 17 ans d’une union heureuse ; et Conchita a également la douleur de perdre un de ses enfants.
Mais elle rayonne toujours de bonté, et se laisse transformer par le Christ, qui lui révèle le mystère de l’amour infini de Dieu, dans sa communion trinitaire. Elle comprend que cet amour s’accomplit dans l’offrande de la Croix, et se sent appelée à se livrer complètement en hostie avec le Christ-Prêtre pour la gloire de Dieu et le salut des hommes. C’est de cette participation à l’offrande sacerdotale du Christ que lui vient l’inspiration de fonder les Œuvres de la Croix, pour permettre à tous les fidèles, quel que soit leur état de vie, de vivre cette spiritualité amoureuse de la Croix. Conchita vit dans toute son ampleur le sacerdoce commun des fidèles qui identifie tout chrétien au Christ. En même temps, elle se sent appelée à prier spécialement pour les prêtres, à être une mère pour eux.
Conchita atteint le sommet de cette vie d’union à Dieu lorsqu’elle vit la grâce de l’incarnation mystique, c’est-à-dire de l’identification avec l’âme sacerdotale du Christ. Jésus lui déclare : « Tu me demandais de sauver les hommes. Je suis de nouveau revenu en ton cœur pour les sauver… Tu enflammeras une multitude de cœurs avec le feu de l’Esprit-Saint, tu les blesseras avec le bois sacré de la Croix. »
Ainsi par une vie toute simple, toute donnée à l’Esprit Saint et à tous ceux qui la rencontraient, Conchita, a témoigné en tant que laïque et mère de famille de l’amour de Dieu. « Rendons grâce à Dieu pour ce courageux témoignage ! » (Pape François)
Dates importantes →
8 décembre 1862 : naissance de Concepción Cabrera (surnommée Conchita).
8 novembre 1884 : mariage de Conchita avec Francisco Armida (surnommé Pancho).
14 janvier 1894 : Conchita reçoit l’inspiration de fonder les Œuvres de la Croix.
17 septembre 1901 : mort de Pancho.
25 mars 1906 : Conchita reçoit la grâce de l’incarnation mystique,
3 mars 1937 : mort de Conchita.
29 septembre 1959 : ouverture du procès de béatification.
20 décembre 1999 : Jean-Paul II la déclare vénérable.
4 mai 2019 : messe de béatification de Conchita.
CITATIONS →
Cinq citations-choc sur ce qui a été le cœur de sa vocation
« Jésus, pourvu que je t’aime, où tu voudras je serai heureuse. »
« Jésus, je veux être mère. Donne-moi les prêtres ; je les reçois afin qu’ils te couvrent de gloire. »
« Je sens combien l’amour de mon mari, de mes enfants, de ma famille et de tous les biens matériels, s’est concentré en un seul amour… en Dieu. »
« Mon Dieu, si je pouvais enlever quelque chose à ton Etre, je te déroberais l’Amour pour t’aimer. »
« Dieu !… Dieu ! … Dieu ! …Dans ces paroles je découvre des abîmes d’amour, de très pure et ardente charité. J’expérimente et je sens très fort dans mon âme que la Croix dérive de l’amour ! »
CONGRÉGATIONS →
Conchita a inspiré la fondation de cinq congrégations :
L’Apostolat de la Croix (1895) regroupe des laïcs qui souhaitent unir leurs souffrances et travaux à ceux du Christ pour continuer son œuvre salvifique dans le monde.
La Congrégation des sœurs de la Croix du Sacré-Cœur de Jésus (1897) regroupe des contemplatives qui offrent leur vie pour l’Eglise, spécialement pour les prêtres.
L’Alliance d’amour avec le Cœur de Jésus (1909) a été fondée pour les personnes qui dans leur propre état de vie s’engagent à poursuivre la perfection selon la spiritualité de la Croix.
La Fraternité du Christ prêtre (1912) regroupe des prêtres qui veulent vivre de la spiritualité de la Croix.
La Congrégation des Missionnaires de l’Esprit Saint (1914) est une congrégation de prêtres vouée aux œuvres sacerdotales et spécialement dédiée à la direction spirituelle des âmes.
Biographie →
Il étudie au petit séminaire des Franciscains Conventuels, dits Cordeliers. C’est un étudiant brillant et intelligent qui excelle en mathématiques et en sciences, et qui rêve alors de devenir soldat, mais ne sait pas vraiment comment concilier son désir de conquêtes avec sa vocation religieuse. Il décide de s’en ouvrir au Père Provincial, et de lui exprimer son intention de quitter le séminaire. Mais au moment précis où il se rend chez lui, sa maman l’appelle pour lui annoncer une grande nouvelle : leurs trois garçons ayant opté pour la vie religieuse, ses parents décident eux aussi d’entrer en religion. Raymond reconnaît là la volonté de Dieu et court chez le Père Provincial pour lui demander l’habit. Il prend alors le nom de frère Maximilien. Il poursuit ses études à Rome, y prononce ses vœux perpétuels en 1914 et en 1918 y est ordonné prêtre. C’est à ce moment qu’il fait le vœu d’être le « chevalier de l’Immaculée », avec pour uniques cartouches des médailles miraculeuses. Dans cet esprit il fonde la Militia Immaculatae en 1917, Milice dont le but est de « convertir et sanctifier toutes les âmes par Marie », et dont les membres, pour gagner les âmes, se servent de quatre moyens : l’exemple, la prière, la souffrance et le travail. Lui-même souffre de tuberculose, mais ne se laisse pas abattre par la maladie. « Abandonne-toi chaque jour davantage entre les mains de Jésus et de l’Immaculée : avec Elle, tu peux tout. »
En 1919 il rentre en Pologne et fonde le cercle de Marie Immaculé à Cracovie. Il publie un magazine mensuel : «Le Chevalier de l’Immaculée », pour lequel il n’hésite pas à se servir de moyens techniques modernes pour la gloire de Notre Dame et va, dans ce but, jusqu’à ouvrir sa propre imprimerie. À cause de cet apostolat, il souffre de l’incompréhension et des moqueries de ses frères. Mais en 1927 il fonde Niepokalanov, la « Cité de l’Immaculée », où il accueille bientôt 700 frères ouvriers qui travaillent avec des machines modernes mais vivent dans une pauvreté absolue. Ils observent un silence rigoureux : « Comment voulez-vous entendre la voix de Dieu – disait-il – si vous faites tant de bruit ? Il vous parle, mais dans le silence. » Trois ans plus tard il fondera une cité semblable au Japon.
De retour en Pologne, il est arrêté par la gestapo 17 février 1941 et enfermé dans le camp d’Auschwitz. Il subit de mauvais traitements, et souffre de faim et de froid mais garde toujours la paix et la joie. « Prions, acceptons amoureusement toutes les croix, aimons tous nos prochains… » disait-il. La souffrance est pour lui l’occasion de gagner des âmes à l’Immaculée, et dans ce lieu de mort et de haine, il rayonne de foi, d’espérance et de charité. « La haine n’est pas une force créatrice. L’amour seul est une force de création. » Amour sans mesure qui le pousse à offrir sa vie pour un père de famille condamné à la mort dans le bunker de faim, en ce lieu où il prie, chante et encourage les autres condamnés. C’est là qu’il meurt le 14 août 1941, la veille de l’Assomption. Il est canonisé comme Saint et Martyr de la Charité le 10 octobre 1982.
Dates importantes →
7 janvier 1894 : naissance de Raymond Kolbe, vers 1904 apparition de la Sainte Vierge, vocation à la chasteté et au martyre (épisode des deux couronnes)
1er novembre 1914 : profession perpétuelle chez les Franciscains Cordeliers
28 avril 1918 : ordination sacerdotale à Rome
17 octobre 1917 : fondation de Militia Immaculatae
20 novembre 1927 : fondation de Niepokalanow
14 août 1941 : mort dans le bunker de la faim à Auschwitz
CITATIONS →
« Ad maximam Dei gloriam ! … Nous mettrons en mouvement les grosses pièces d’artillerie, l’oraison jaculatoire à la Sainte Vierge mettra en déroute l’ennemi…» (le chevalier de l’Immaculée veut convertit le monde tout entier !)
« J’exige que vous soyez des saints, et de très grands saints ! … c’est une question de simple calcul, voici ma formule : v = V. Identifie ta volonté à celle de Dieu, qui veut que tu sois saint. »
« Abandonne-toi chaque jour davantage entre les mains de Jésus et de l’Immaculée : avec Elle, tu peux tout… Il n’y a point d’acte héroïque que nous ne soyons capables d’accomplir avec l’aide de l’Immaculée. » (dans la maladie, dans les fondations sans moyens financiers, dans la persécution et l’emprisonnement)
« Mes petits enfants, aimez l’Immaculée, elle vous rendra heureux. Faites-lui confiance, livrez-vous à elle totalement… Il faut demander cette grâce à genoux… elle est réellement Mère de Dieu. Seul l’Esprit-Saint peut faire connaître son Épouse, à qui et comme il veut… » (testament spirituel du Père Maximilien)
« Prions, acceptons amoureusement toutes les croix, aimons tous nos prochains… » (le martyr de la charité rappelle dans le camp de concentration, lieu de haine, l’amour pour nos ennemis)
CONGRÉGATION →
Saint Maximilien est un religieux et un prêtre. Comme prêtre, il conforme sa vie au Christ-Prêtre. En tant que religieux, il embrasse les conseils évangéliques !? » : l’obéissance lui sert de « phare et de boussole », par elle se manifeste, pour lui, la volonté de Dieu et de l’Immaculée. Sa pauvreté se résume ainsi : rien pour nous, tout pour la gloire de Dieu et de l’Immaculée. À la suite de saint François, il observe une pauvreté absolue.Dans la chasteté, son âme exprime l’amour de l’Église-Épouse pour le Christ-Époux. Le don total de lui-même s’épanouit en fécondité spirituelle dans son apostolat et l’exercice de sa paternité pour ses frères.
Biographie →
endoloris » (noté sur l’image « souvenir » de sa première messe).
Jerzy vit le jour le 14 septembre 1947 dans le foyer chrétien de Marianna et Wladislaw Popieluszko, paysans d’Okopy. Garçon discret et réfléchi, il reçut profondément la foi transmise dans sa famille et à l’école. Le jour de son baccalauréat, il annonça son intention d’entrer au séminaire et choisit celui de Varsovie, non loin du monastère franciscain de Niepokalanow fondé par le Père Maximilien Kolbe qu’il admirait profondément et dont il suivit fidèlement la devise : « Pour rester des hommes libres,
nous devons vivre dans la vérité ». Il se prépara au sacerdoce dans une Pologne soumise au joug d’un pouvoir communiste farouchement opposé à la foi catholique. Réquisitionné pour le service militaire, il endura sans se laisser intimider des sanctions dures et injustes de la part de ceux qui voulaient lui faire piétiner sa foi. Ordonné prêtre le 28 mai 1972, il se donna généreusement à son ministère, jusqu’à l’épuisement de ses forces. Rapidement, il dut endurer les misères d’une santé délabrée. Nommé aumônier des infirmières de Varsovie, puis responsable du groupe des étudiants en médecine, il leur transmit avec force l’amour de la vie dès sa conception et travailla à unifier tous les membres du corps médical pour former une grande famille au service des souffrants, les exhortant à vivre leur métier comme« une vocation, la plus proche du sacerdoce à travers l’accomplissement de la miséricorde envers (…) les malades, les souffrants (…) qui sont la partie la plus vaillante de l’Église (…) le plus près de la croix du Christ ». Sa vie prit un nouveau tournant un dimanche d’août 1980, lors du grand mouvement de grève, quand les ouvriers de l’usine de sidérurgie Huta Varsovie envoyèrent une délégation à l’archevêché pour qu’un prêtre vienne leur célébrer la messe. Dans un compte-rendu de
son travail pastoral, il devait expliquer : « Je suis entré dans le milieu des ouvriers à la demande personnelle du Cardinal Primat en août 1980. Je servais les ouvriers comme prêtre les jours heureux et je suis resté dans les moments d’épreuve. J’ai travaillé dans ce milieu, sacrifiant mon temps personnel, mon repos, mais pas au prix de la pastorale dans le milieu médical. Comment était perçu mon travail au milieu des ouvriers ? Seuls le savent uniquement Dieu Tout-Puissant et ces hommes que j’ai rendus plus proches de Dieu, en qui j’ai fortifié l’espérance et en qui j’ai purifié la haine. » A partir de février
1982, son curé,le Père Teofil Bogucki, par qui il se laissait former comme un fils spirituel, lui confia la célébration des messes pour la patrie. Le Père Jerzy éveillait l’amour de la liberté et de la vérité au cœur des Polonais soumis aux violences d’un pouvoir oppressif. Il les débarrassait de la peur et de la haine. Apportant à l’épuisé le réconfort, il se dépensait sans compter, malgré sa fatigue, pour subvenir personnellement aux besoins des familles dans la misère, suscitant activement un grand réseau d’entraide. Les gens se pressaient autour de lui car ils étaient ranimés par sa bonté attentive et chaleureuse. La force de son témoignage était telle qu’il inquiéta les hommes du pouvoir. Poursuivi, harcelé, calomnié, arrêté, interrogé, menacé, pris en filature pendant des mois, le jeune prêtre de 37 ans fut finalement enlevé le soir du 19 octobre 1984 alors qu’il revenait d’une action pastorale. Il fut battu à mort et tué. Son corps, retrouvé le 27 octobre 1984, devint immédiatement l’objet de la vénération constante du peuple polonais réuni autour de son martyr.
Dates importantes →
24 juin 1965 : Après avoir reçu le diplôme du baccalauréat, il entre au séminaire Saint Jean-Baptiste de Varsovie et reçoit le prénom de Jerzy.
28 mai 1972 : Ordination sacerdotale pour le diocèse de Varsovie des mains du Cardinal Wyszinski, Primat de Pologne.
20 mai 1980 : Pour des raisons de santé, il devient prêtre résidant à la paroisse Saint Stanislas Kotska, responsable de la pastorale du milieu médical dans lequel il exerce des fonctions d’aumônier depuis la fin de l’année 1978.
Août 1980 : Début de son engagement auprès des ouvriers.
19 octobre 1984 : Enlèvement et assassinat. Son corps est retrouvé le 27 octobre.
CITATIONS →
« Je suis consacré et je ne me retirerai pas » (à ses confrères, trois mois avant son martyr).
« Vaincre le mal par le bien » (Citation de Rm 12, 21 qui inspira son action et son enseignement).
« Est-ce que nous nous rendons suffisamment compte de cette grande distinction qu’est la filiation divine ? » (Homélie de janvier 1984)
« La vérité est toujours liée à l’amour et l’amour est exigeant, l’amour véritable requiert des sacrifices, aussi la vérité, elle-aussi, doit-elle coûter. La vérité qui ne coûte rien est un mensonge. » (Homélie de mai 1984)
« Nous voulons demeurer à côté de ton Fils à l’heure de Son agonie, pour regarder son visage, nous voulons prendre notre croix, la croix de notre travail quotidien, de nos peines, de nos problèmes et suivre le chemin du Christ jusqu’au Calvaire. » (Méditation des mystères douloureux, le soir de son enlèvement et de sa mort)
CONGRÉGATION →
Prêtre diocésain
Les prêtres diocésains sont des ministres ordonnés pour annoncer l’Évangile de Dieu, pour « faire, dans le rôle du Christ, le Sacrifice eucharistique et l’offrir à Dieu au nom du peuple tout entier » 1 , pour remettre les péchés, prier l’Office divin au nom de toute l’Église. Ils forment et conduisent le peuple de Dieu afin que chaque chrétien puisse déployer sa vocation de sainteté. Ils sont les coopérateurs de l’Évêque dans une communion sacramentelle qui est une participation à l’unique sacerdoce du Christ.
Biographie →
Thomas More naît dans une riche famille bourgeoise de Londres en 1478. Soucieux d’accomplir la volonté de Dieu pour lui, il cherche sa vocation en se tournant vers la vie monastique avant de comprendre que Dieu l’appelle au mariage. Il fait alors de sa vie familiale le lieu d’une sainteté héroïque, faite de beaucoup d’amour et de simplicité. D’un naturel paisible, affable, joyeux, il est aimé des siens. Esprit bien formé, au courant de toutes les recherches de son temps, il illustre le type accompli de l’humaniste chrétien ; joignant l’amour des lettres à l’amitié, il partage sa passion avec Érasme. Il rédige en 1516 Utopia, célèbre essai philosophique dans lequel il dépeint une société idéale où règnent le bon exercice de la raison et la charité fraternelle.Dans un contexte de contestation à l’égard de l’Église, il propose un chemin de réforme non pas extérieure mais intérieure car il comprend que l’Église a besoin de la sainteté de sa vie pour s’élever, non pas de la critique.
Lorsque Henri VIII l’attache à sa fortune, commence pour Thomas une brillante ascension politique. Toutefois, il n’y voit pas tant un honneur personnel qu’un service rendu à l’État au nom de Dieu. Il est alors aux premières loges de la politique, d’où il constate que le climat change en Angleterre dans les années 1520-1530. En effet, Henri VIII se greffe au protestantisme en rompant avec le pape dans le but de divorcer. Thomas More s’engage alors dans une résistance silencieuse, tout en restant au service du roi, faisant ainsi preuve d’une exceptionnelle liberté intérieure. Il ne quitte en effet la chancellerie qu’en 1532 lorsqu’on veut le contraindre à adhérer au divorce. Il apparaît dès lors comme suspect. Sommé de prêter serment à « l’acte de suprématie », reconnaissant le roi comme le chef de l’Église d’Angleterre, il se dérobe avec doigté, pour l’amour de l’Église et de la primauté du siège apostolique, ce qui lui vaut d’être jeté en prison à la Tour de Londres en 1534. Durant quatorze mois, il y mène une vie ascétique, profitant de cette retraite forcée pour s’unir davantage au Christ dans sa Passion. Il est finalement condamné à mort le 1er juillet pour haute trahison. Enfin, le 6 juillet 1535, il se rend sur l’échafaud avec le sérieux que requiert la mort mais aussi l’humour que permet la sérénité. Il aurait même dit à son bourreau, tout en disposant convenablement sa barbe : « ma barbe est innocente de tout crime, et ne mérite pas la hache ». Jusqu’au bout, il garde la bonne humeur souriante et héroïque qui le caractérisait si bien durant sa vie, témoignage d’une sainteté aussi profonde qu’heureuse.
Dates importantes →
1505 : il épouse en premières noces Jane Colt puis, devenu veuf, épouse en secondes noces Alice Middleton.
1524 : il commence à s’engager dans la lutte contre le luthéranisme.
1529 : il est nommé chancelier du roi d’Angleterre Henri VIII.
1534 : il est enfermé à la prison du Temple pour avoir refusé de reconnaître le roi comme chef suprême de l’Eglise d’Angleterre.
6 juillet 1535 : il meurt martyr pour l’amour de l’Église et du pape.
CITATIONS →
Cinq citations-choc sur ce qui a été le cœur de sa vocation
« Alors qu’il est en prison, à sa fille et sa femme lui demandant de se soumettre pour rentrer à la maison : « Cette maison (son cachot) n’est-elle pas aussi proche du ciel ? »
« Devant ses accusateurs qui lui opposent l’argument du nombre il rétorque avec grâce et amabilité : « Mylord, pour un évêque de votre opinion, j’ai une centaine de saints de la mienne, et pour votre Parlement, j’ai tous les conciles généraux depuis mille ans. »
« L’Eglise est une et indivisible et vous n’avez aucune autorité pour faire une loi qui brise l’unité chrétienne. »
« J’espère de la bonté et la miséricorde de Dieu que, malgré nos divergences d’opinions en ce monde, nous serons unis dans la charité parfaite dans l’autre. »
Il déclare mourir en « bon serviteur du Roi, et de Dieu en premier ».
VOCATION AU MARIAGE →
La vocation baptismale de Thomas More s’est déployée dans le mariage, répondant ainsi à l’appel du Christ : former dans la communion intime du couple « non pas deux mais une seule chair » (Mt 19,6). Le mariage un grand mystère (Eph 5, 32) car il est le signe de l’union du Christ et de l’Eglise, et finalement, de Dieu avec chacun. La fécondité du mariage par le don sans retour de soi-même est ainsi l’image de la fécondité même de Dieu. De même, l’indissolubilité du sacrement est le reflet de la fidélité éternelle de Dieu dans son alliance avec l’Église et chacun de nous.
Biographie →
Dates importantes →
28 août 1977 : Mort de sa mère Zélie Martin.
Pentecôte 1883 : Guérison miraculeuse d’une grave maladie par l’intercession de Notre-Dame des Victoires.
Noël 1886 : Grâce de conversion. Thérèse est libérée de l’extrême sensibilité dont elle a souffert plusieurs années : « Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse. »
9 avril 1888 : Entrée au Carmel de Lisieux.
9 juin 1895 : Offrande à l’Amour Miséricordieux.
30 septembre 1897 : Mort de Thérèse après un an et demie d’une douloureuse maladie et d’épreuves intérieures.
CITATIONS →
« C’est la confiance, rien que la confiance qui doit nous conduire à l’amour ».
« La perfection me semble facile : je vois qu’il suffit de reconnaître son néant et de s’abandonner comme un enfant dans les bras du bon Dieu. »
« Oui j’ai trouvé ma place dans l’Église et cette place, ô mon Dieu, c’est vous qui me l’avez donnée… dans le Cœur de l’Église, ma Mère, je serai l’Amour… ainsi je serai tout… ainsi mon rêve sera réalisé !!! »
« Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte
Tout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l’amour a tout brûlé….. »(Poème Vivre d’Amour)
« Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre ».
CONGRÉGATION →
Le Carmel est un Ordre religieux contemplatif, fondé au XIIe siècle par des ermites en Palestine. Réformé par Sainte Thérèse d’Avila et Saint Jean de la Croix au XVIe siècle, tous deux docteurs de l’Église, la vie carmélitaine est caractérisée par son appartenance à la Vierge Marie et une forte dimension missionnaire qui s’exprime principalement par la prière. L’oraison est au cœur de la tradition spirituelle de l’Ordre. Le travail et la joie de la vie fraternelle font aussi partie du quotidien des carmélites. L’Ordre du Carmel est composé de trois branches : les frères, les sœurs, et les laïcs.
Biographie →
Saint Benoît est né dans une famille noble et chrétienne de Nursie, ville d’Italie perdue dans les montagnes Sabines.Il a une petite sœur, Sainte Scholastique, avec qui il partage une même passion et un même amour du Dieu Un et Trine.
Envoyé à Rome pour finir ses études, Benoît est écœuré par le vice et fuit la ville aux mœurs décadentes. Il se retire dans une petite bourgade appelé Enfide où il se fait bien vite remarquer en accomplissant son premier miracle : la réparation du crible de sa nourrice. Comme le Christ à Cana, saint Benoît fait d’un humble geste du quotidien son premier miracle. Recherchant Dieu par la solitude, Benoît se fait ermite dans une grotte non loin de Subiaco –la « Sacro Speco » – menant une vie d’ascèse, de pénitence et de contemplation :« seul sous le regard de Celui qui voit d’en-haut, il habita avec lui-même ». Il apprend la rudesse du combat spirituelle, allant jusqu’à se jeter dans un buisson épineux pour fuir les tentations de la chair. Dans le silence de son ermitage, il apprend également à écouter la voix de Dieu et fera de cette écoute le fondement de toute sa règle.
L’ermite attire à lui de nombreux frères désireux de se donner tout entier à Dieu et qui le choisissent comme Père (Abba) et maître de vie spirituelle. Instrument du Seigneur, Benoît quitte sa chère solitude pour se donner là où Dieu l’appelle. Des vagues de jalousie et de haine s’élèvent contre le saint, il manque plusieurs fois de se faire assassiner par des cadeaux empoisonnés mais déjoue les pièges du malin par son signe de croix, si puissant contre Satan. A l’exemple du Christ sur la Croix, Benoît pleure la perte des âmes qui le haïssent, voulant que tous soient sauvés et que personne ne se perde.
Après un premier échec à Vicovaro, où Benoît ne parvient pas à réformer les moines paresseux et impénitents, il fonde et organise plusieurs monastères à Subiaco ou encore sur le Mont Cassin, ancien lieu de culte de divinités païennes.
Dès lors, la vie du saint sera ponctuée de bien des miracles qui feront la réputation de l’humble Benoît et seront racontés par Saint Grégoire le Grand. L’homme de Dieu est à la fois prophète, thaumaturge, il commande au démon et à la mort elle-même.L’abbé se montre sévère et intransigeant pour le péché mais doux et miséricordieux pour le pécheur. Débordant d’une paternelle affection pour les âmes qui lui sont confiées, sa charité sans limite le conduit à évangéliser les habitants y compris les barbares qu’il accueille dans ses monastères.
Dans le contexte troublé de l’empire romain d’occident bouleversé par les invasions et d’un monachisme en proie à l’anarchie,Saint Benoît apparait comme un législateur qui donne un point de repère solide et durable pour toute la civilisation médiévale occidentale. C’est la raison pour laquelle il est nommé patron de l’Europe en 1964.
Comme l’indique son nom, Saint Benoît est une bénédiction pour l’Eglise et le monde, par l’écriture de sa règle de vie monastique qui a traversé les siècles, qui a fait la sainteté de beaucoup d’âmes et qui demeure vivante dans de nombreux monastères.
Dates importantes →
480/490 : Naissance à Nursie
500 : Ermitage à Subiaco
510 : Benoît devient abbé à Vicovaro puis à Subiaco
529 : Installation des moines au Mont Cassin
530 : Rédaction de la Règle
547 : Mort de Saint Benoït au Mont Cassin
CITATIONS →
Cinq citations-choc sur ce qui a été le cœur de sa vocation
« Ne rien préférer à l’amour du Christ »
« Ecoute, ô mon fils, les préceptes du Maitre, et prête l’oreille de ton cœur »
« L’oisiveté est ennemie de l’âme. Les frères doivent donc consacrer certaines heures au travail des mains et d’autres à la lecture des choses divines.
« En effet, à mesure que l’on avance dans la vie religieuse et dans la foi, le cœur se dilate et l’on se met à courir dans la voie des commandements de Dieu avec une ineffable douceur d’amour.»
« Sachons bien que ce n’est pas l’abondance des paroles, mais la pureté du cœur et les larmes de la componction qui nous obtiendront d’être exaucés. »
CONGRÉGATION →
Présentation de l’ordre
Benoît n’a pas fondé un ordre mais il a organisé un mode de vie commune appelé vie cénobitique, par opposition à la vie érémitique qui est solitaire. Il a donné une règle aux moines équilibrant leur vie entre le travail et la prière (« ora et labora »), celle-ci est centrée sur le Christ représenté par l’Abbé à qui les moines promettent obéissance. Les bénédictins font également le vœu de stabilité dans un monastère en plus des vœux de pauvreté et chasteté.Ils ont à cœur de soigner tout particulièrement la prière de l’Eglise (l’Opus Dei) en chantant les psaumes de la liturgie des Heures.
Biographie →
De 1577 à 1579, avec son frère cadet, Rodolphe, il poursuit son éducation à Florence. Là, il fait sa première confession, se consacre tout à Marie et apprend à réciter les mystères du rosaire : sa vie spirituelle se met en place. C’est aussi à Florence qu’il fait le vœu de virginité et qu’il décide de se consacrer tout à Dieu.
De retour à Castiglione, il va faire une rencontre décisive en juillet 1580 : celle de l’archevêque de Milan : saint Charles de Borromée. Cousin avec les Gonzague, celui-ci est un exemple pour Louis de quelqu’un qui a tout quitté pour faire passer d’abord sa foi dans une vie simple, pieuse et dégagée des gloires humaines. Il lui recommande quelques bonnes lectures dont des lettres des premiers missionnaires jésuites. A l’exemple de saint François-Xavier, il commence à découvrir les bienfaits de la pénitence et de l’abstinence, pratiques qu’il gardera le plus possible jusqu’à la fin. Et le 22 juillet, l’archevêque lui fait faire sa première communion. Dès lors, il communie au moins tous les dimanches.
Ensuite, il poursuit ses études puis en 1581, il part à Madrid avec toute sa famille, où il est page de l’infant Don Diègue. Le 15 août 1583, après une communion fervente, il décide d’entrer dans la compagnie de Jésus. Mais son père, très opposé, lui fait visiter différentes cours princières dans l’espoir de lui faire changer d’avis.
Pour montrer sa volonté ferme de suivre le Christ contre les frivolités du monde, lors du carnaval de 1585 à Milan, à l’occasion d’un tournoi précédé d’un magnifique cortège où tous les jeunes nobles caracolaient en beaux atours, il vient sur mulet vieux et petit avec seulement deux domestiques.
Ayant enfin l’accord tant désiré, ayant renoncé à ses droits, il entre au noviciat à Rome le 25 novembre 1585 à l’âge de 17 ans. Avec un passage à Naples, il étudie avec sérieux la philosophie et la théologie et lit les dernières lettres des jésuites d’Extrême-Orient. Son directeur spirituel est saint Robert Bellarmin. Sa vie d’union à Dieu croît intensément. Ses guides dans la quête de la sainteté et dans l’amour de Dieu sont : sainte Catherine de Sienne, sainte Catherine de Gênes, saint Augustin, saint François d’Assise, saint Bernard. Fin 1589, il part quelques temps dans sa famille pour régler des problèmes de famille et y remet la paix pour un temps au moins.
En 1590, la peste sévit à Rome. Comme beaucoup de novices, il se met au service des malades et aide dans les hôpitaux. En mars 1591, portant un malade trouvé dans la rue jusqu’à l’hôpital le plus proche, il attrape la peste. Il meurt le 15 juin 1591 au soir et s’envole pour le Ciel.
Louis a un esprit positif et profond, il est sérieux et réfléchi, joyeux. Dès son enfance, il porte ses efforts surtout contre sa tendance à l’orgueil, à l’impatience et à l’indépendance. Il a une grande énergie pour se vaincre et parait être parvenu à une grande maîtrise de ses pensées et de sa sensibilité. Tempérament de fer, il puise ses forces dans sa double dévotion : la Passion du Christ et l’Eucharistie.
Dates importantes →
25 novembre 1585 : entrée au noviciat chez les Jésuites à Rome.
25 novembre 1585 : premiers voeux.
20 juin 1591 : mort de Louis.
19 octobre 1605 : béatification.
31 décembre 1726 : canonisation.
13 juin 1926 : déclaré Patron céleste de toute la jeunesse chrétienne par le pape Pie XI.
CITATIONS →
« Il vaut mieux être le serviteur de Dieu que le roi du monde entier.»
«J’ai le cœur bouleversé de voir les chrétiens si ingrats envers Dieu » (en parlant aussi de ceux de sa famille).»
« Je suis une pièce de fer tordue et je suis entré en religion pour être redressé. »
Son « slogan » : « Quid hoc ad ӕternitatem ? » autrement dit : « qu’est-ce que cela en comparaison de l’éternité ? » ou « qu’est-ce que cela en vue de l’éternité ? ».
«Je pense que je suis maintenant dans la grâce de Dieu. Plus tard qui sait ce qui peut arriver ? Je serais content de mourir maintenant. » Il fait le sacrifice éventuel de ne pas pouvoir être prêtre, de ne pas accomplir ses rêves d‘être missionnaire, de donner Jésus dans les sacrements et surtout de ne pas offrir le Saint Sacrifice de la Messe.
Dans sa dernière après-midi, à son supérieur : « Je m’en vais, Père Provincial – Mais où donc ? – Mais au ciel si mes péchés n’y mettent pas d’obstacle. – Ecoutez-moi ça, […], notre frère Louis parle d’aller au ciel comme nous parlons d’aller faire une promenade à la maison de campagne de Frascati. »
CONGRÉGATIONS →
Fondée en 1540 par saint Ignace de Loyola à Paris, cette compagnie de prêtres a pour but la propagation et la défense de la foi. Elle a la particularité d’avoir un quatrième vœu d’obéissance au pape, en plus des trois vœux religieux de chasteté, de pauvreté et d’obéissance. Très vite, ces prêtres vont aller dans le monde entier : en Amérique du Sud et en Inde, où mourra saint François-Xavier en 1552. En Europe, malgré beaucoup de difficultés au cours des siècles, ils ont eu un rôle très important notamment dans l’éducation et le développement des études en administrant de nombreuses écoles.
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